STAMANE, Jean François

N1: {\rtf1\ansi\ansicpg1252\cocoartf1671\cocoasubrtf100
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\f0\fs22 \cf0 \ul \ulc0 Homme\ulnone de fief sur plume : \
\'85\
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\pard\pardeftab720\li755\ri1596\sl300\qj\partightenfactor0

\fs24 \cf2 \expnd0\expndtw0\kerning0
Au 15
\fs20 \super \'e8me
\fs24 \nosupersub si\'e8cle, la passation d\'92un acte comprenait pratiquement deux phases\'a0: 1\'b0 le clerc lettriant, apr\'e8s avoir pris connaissance des conventions ou obligations des parties, les r\'e9digeait en forme\'a0; 2\'b0 l\'92acte ainsi \'e9tabli \'e9tait soumis aux hommes de fief, qui, apr\'e8s en avoir pris connaissance, y apposaient leurs sceaux. Mais il est important de noter que ces deux op\'e9rations n\'92\'e9taient pas n\'e9cessairement concomitantes. Elles l\'92\'e9taient m\'eame rarement, car les hommes de fief du comte ne se trouvaient pas toujours \'e0 port\'e9e des contractants.\cf3 \
\pard\pardeftab720\li755\ri1596\sl300\qj\partightenfactor0

\f1\b \cf2 \'85\uc0\u8232
\f0\b0 L\'92institution ne variera pour ainsi dire pas durant tout l\'92Ancien R\'e9gime. Il y aura toujours deux phases distinctes dans l\'92\'e9tablissement d\'92une convention. Mais avec l\'92apparition des hommes de fief sur plume de plus en plus nombreux, l\'92apposition des sceaux devenait ais\'e9ment r\'e9alisable\'a0; l\'92usage de la signature facilitera encore les formalit\'e9s requises pour la r\'e9ception des actes. Les hommes de fief sur plume vont \'eatre capables d\'92assumer eux-m\'eames la r\'e9daction des contrats qu\'92on leur commandera. Ils rempliront peu \'e0 peu l\'92ancienne fonction des clercs-lettriants et ceux-ci finiront par dispara\'eetre compl\'e8tement.\cf3 \

\f1\b \cf2 \'85\uc0\u8232
\f2 \cf0 \kerning1\expnd0\expndtw0 La cr\'e9ation d\'92un homme de fief sur plume consistait \'e0 investir celui-ci d\'92une rente viag\'e8re et annuelle de deux chapons pr\'e9lev\'e9s sur un fief relevant directement de la Cour f\'e9odale de Hainaut. Le droit \'e9tait sauf. Juridiquement l\'92homme de fief ainsi cr\'e9\'e9 devenait vassal du Comte puisqu\'92il poss\'e9dait, sous la forme de deux chapons, un v\'e9ritable arri\'e8re-fief relevant du comt\'e9.
\f0\b0 \cf3 \expnd0\expndtw0\kerning0
\

\f1\b \cf2 \'85\uc0\u8232
\f0\b0 Le notariat n\'92ayant pratiquement pu s\'92implanter dans le Hainaut ancien, il en r\'e9sulta que, pour pas mal d\'92\'e9rudits, les hommes de fief sur plumes sont des sortes de notaires.\'a0 Il n\'92en est rien. Les anciens habitants du Hainaut savaient parfaitement \'e0 quoi s\'92en tenir, puisqu\'92ils ne voulurent pas du notariat qu\'92on tenta de leur imposer et qu\'92ils distinguaient tr\'e8s justement entre les actes \'e0 caract\'e8re personnel qu\'92ils pouvaient passe devant les hommes de fief sur plume et les transactions engageant des mainsfermes que seul l\'92\'e9chevinage local \'e9tait habilit\'e9 \'e0 recevoir.\cf3 \

\f1\b \cf2 \'85\uc0\u8232
\f0\b0 Du point de vue sigillographique, les actes portaient autant de sceaux que d\'92hommes de fief intervenant dans leur r\'e9daction. Ces sceaux \'e9taient ronds et de petite dimensions (2,5 cm de diam\'e8tre environ)\'a0; la cire, souvent de couleur verte, pouvait \'e9galement \'eatre rouge. En g\'e9n\'e9ral un petit \'e9cusson se situait dans la partie inf\'e9rieure dextre du sceau\'a0; cet \'e9cu armori\'e9 \'e9tait tenu soit par un animal, soit par un personnage remplissant presque tout le diam\'e8tre du cercle. Sur son pourtour on pouvait lire le nom de l\'92homme de fief.\cf3 \

\f1\b \cf2 \'85
\f0\b0 \uc0\u8232 Si on y r\'e9fl\'e9chit, l\'92homme de fief est une sorte de synth\'e8se vivante du t\'e9moin simple, du notaire, de l\'92\'e9crivain public, du conseiller des familles, de l\'92homme de confiance et m\'eame de l\'92huissier moderne.\cf3 \

\f1\b \cf2 \'85\uc0\u8232
\f0\b0 On constate fr\'e9quemment que l\'92on est homme de fief de p\'e8re en fils. Plusieurs g\'e9n\'e9rations se succ\'e8dent, non pas que la charge fut h\'e9r\'e9ditaire puisqu\'92elle n\'92entra\'eenait pas de relief et s\'92\'e9teignait avec son titulaire, mais pratiquement cet office reste souvent dans la famille, ce qui indique que \'e0 coup s\'fbr qu\'92il offrait certains avantages et qu\'92on en tirait b\'e9n\'e9fice. S\'92il n\'92y avait pas h\'e9r\'e9dit\'e9, il y avait continuit\'e9 et la constance de cette continuit\'e9 \'e9tait sans doute plus \'e9tendue qu\'92on ne l\'92imagine, car il est probable que beaucoup de ces hommes de fief \'e9taient alli\'e9s entre eux et que l\'e0 o\'f9 le fils ne succ\'e9dait pas au p\'e8re, c\'92\'e9tait un parent qui assurait la rel\'e8ve.\cf3 \

\f1\b \cf2 \'85
\f0\b0 \uc0\u8232 Il y a des familles de f\'e9odaux sur plume et ce n\'92est pas le hasard qui les a \'e9tablies dans cet \'e9tat. Il a fallu des conditions communes \'e0 tous ces personnages. La premi\'e8re \'e9tait de savoir lire et \'e9crire, d\'92\'eatre honn\'eate et d\'92inspirer confiance. Or\'a0, les personnes suffisamment instruites devaient \'eatre assez rares sous l\'92Ancien R\'e9gime. Il en r\'e9sulte qu\'92on ne recrutait les f\'e9odaux que dans une classe o\'f9 une certaine culture \'e9tait en honneur.\cf3 \

\f1\b \cf2 \'85\uc0\u8232
\f0\b0 CONCLUSION\cf3 \uc0\u8232 \cf2 L\'92homme de fief sur plume \'e9tait un t\'e9moin. Sa comp\'e9tence se bornait aux conventions ou obligations personnelles. \cf3 \
\'85\
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Source : http://users.skynet.be/m.dumoulin/Genealogie/Hommes%20de%20fief%20sur%20plumes.htm (Extrait de
\f1\b \ul Les hommes de fief sur plumes cr\'e9\'e9s \'e0 la Cour f\'e9odale de Hainaut de 1566 \'e0 1794
\f0\b0 \ulnone \
\pard\pardeftab720\li755\ri1596\sl320\partightenfactor0

\f1\b\fs26\fsmilli13333 \cf4 par Armand LOUANT, No\'ebl 1959
\f0\b0\fs24 \cf3 )\
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Source : {\field{\*\fldinst{HYPERLINK "http://www.goens-pourbaix.be/multima-pourbaix/Fief/LES%20HOMMES%20DE%20FIEF%20SUR%20PLUME.htm"}}{\fldrslt http://www.goens-pourbaix.be/multima-pourbaix/Fief/LES%20HOMMES%20DE%20FIEF%20SUR%20PLUME.htm}}\
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\pard\pardeftab720\sl240\partightenfactor0

\fs20 \cf3 \outl0\strokewidth0 \strokec3 Les hommes de fief est une institution typique du Comt\'e9 de Hainaut pendant l'Ancien R\'e9gime. Il n'y existait pas de notariat comme en Principaut\'e9 de Li\'e8ge, par exemple. C'\'e9tait donc une sorte d'institution de substitution. Malheureusement, contrairement aux notaires, les hommes de fief ne servaient que de t\'e9moins, en quelque sorte et n'\'e9taient pas habilit\'e9s \'e0 conserver les actes. Leur pouvoir n'\'e9tait d'ailleurs pas \'e0 la mesure du notariat, car ils n'intervenaient que pour les accords entre parties pour des questions purement mobili\'e8res. Les passassions d'immeubles relevant de la Cour F\'e9odale locale et du seigneur. On ne leur demandait pas de savoir \'e9crire et/ou de signer puisque, jusque tr\'e8s tard, ils apposaient simplement leur sceau, cr\'e9\'e9 \'e0 cet effet. Evidemment, \'e0 la fin de l'Ancien R\'e9gime, on alla vers une simplification avec la vulgarisation de l'instruction \'e9l\'e9mentaire et ils finirent par simplement signer. Les hommes de fief sur plume \'e9taient des "fieff\'e9s", dans le jargon de l'\'e9poque. Et en tr\'e8s basse \'e9poque, le fief en question n'\'e9tait plus ni une terre, ni m\'eame un animal de basse-cour, mais simplement une plume de celui-ci. Autrement dit, l'homme de fief sur plume jurait (la cr\'e9ation) fid\'e9lit\'e9 \'e0 son suzerain en Cour de Mons, mais le fief qui lui \'e9tait accord\'e9 \'e9tait fictif. Mais, d\'e8s lors, il repr\'e9sentait putativement le Comte dans les villages pour la passassion d'actes comme des testaments, des avis de p\'e8re et de m\'e8re, etc. , pour la partie mobili\'e8re. Les mutations et partages d'h\'e9ritages se reglaient selon la loi. On entendait par 'h\'e9ritage', les biens b\'e2timents et terrains toujours consid\'e9r\'e9s, comme aujourd'hui, comme des biens immeubles.}

STAMANE, Jean François

Facts

Occupation

Notes

Other

Parents

Family - LEROY, Jeanne